Mai 2015 – Dijon
L’on passe son temps à construire, mais les bases s’écaillent déjà et l’incertitude prend place dans mon esprit. Fugace jusqu’alors elle traine ce soir sur les grands boulevards de ma mémoire. Les images m’agacent, se touchent et se repoussent. Je les altère, les perds ; les couleurs disparaissent quand le noir, lui, reste. Un soir de doutes parmi d’autres, un soir d’angoisse rouge et rude et dure et lourde, prenante et permanente.
L’on passe son temps à construire mais les bases était-elles franches ?
Il faut franchir, progresser et s’affranchir des regrets. Démêler les certitudes d’une multitude. Écouter son instinct et coûte que coûte, avancer.
Alors avance petit, avance.
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